Histoire du Solbosch: De la forêt ancestrale à l’urbanisation moderne
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Origines du toponyme “Solbosch”
D’après les archives historiques, le toponyme “Solbosch” trouve ses origines en 1253. À l’origine appelé “Wolfsbosch” (qui signifie “le bois du loup”), son nom a évolué au fil du temps pour devenir “Swolfbosch” avant de prendre sa forme actuelle, “Solbosch”.
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La forêt du plateau du Solbosch sous l’Ancien Régime
Sous l’Ancien Régime, la forêt du plateau du Solbosch occupait une place prépondérante. Elle s’étendait sur une vaste zone utilisée comme terrain de chasse et de pâturage, bénéficiant ainsi aux fermiers des institutions religieuses et à certains nobles.
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Transformation du paysage au XIXe siècle
Au début du XIXe siècle, une grande partie du Solbosch a été défrichée, marquant le début de la fragmentation des propriétés et la disparition progressive des grandes exploitations agricoles qui s’y trouvaient. En 1862, le paysage a subi une transformation majeure avec l’aménagement du bois de la Cambre en parc public, situé en face du Solbosch. Cette évolution a également entraîné l’urbanisation de plusieurs maisons de plaisance, modifiant significativement l’environnement.
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Déplacement et urbanisation du Solbosch
Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, le Solbosch a été déplacé de manière significative de son emplacement d’origine en raison de l’aménagement du bois de la Cambre et de la construction de l’avenue Louise en 1864, qui a créé une connexion directe entre le Solbosch et la ville. Dans les années 1880, de nouvelles voies ont été créées, notamment l’avenue du Solbosch (rebaptisée Adolphe Buyl depuis 1919). Au début du XXe siècle, un plan de rectification a été mis en place pour améliorer les voies reliant le hameau au quartier d’Uccle via le bois de la Cambre, dans le but de faciliter les déplacements et de revoir la configuration des routes existantes.
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Le Solbosch et l’exposition universelle de 1910
Grâce à une nouvelle série de réseaux de communication, qui le reliaient directement à la ville par l’avenue Louise, prolongée ensuite par l’avenue des Nations (rebaptisée avenue Franklin Roosevelt après la Seconde Guerre mondiale), le Solbosch était l’endroit idéal pour accueillir l’exposition universelle de 1910.
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Urbanisation du Solbosch
Les travaux entrepris sur le site ont apporté des modifications irréversibles à l'ancien plateau. Après
avoir affiché pendant des siècles un paysage caractérisé par la forêt et l'agriculture, le Solbosch a entamé
sa phase d'urbanisation.
Pourquoi a-t-on choisi le Solbosch?
En 1897, Émile de Mot, futur bourgmestre de la ville de Bruxelles, propose d’organiser la prochaine exposition universelle à Bruxelles en 1905. Finalement, l’exposition se déroule à Liège, avec l’engagement du gouvernement de tenir la prochaine exposition à Bruxelles.
Dès la fin de l’exposition de 1905, les préparatifs pour l’exposition de 1910 débutent. En 1906, une société anonyme composée de 484 actionnaires est formée pour organiser l’événement.
En 1906, le comité exécutif est confronté au choix entre trois projets pour l’emplacement de l’exposition : Bruxelles-Ouest, Woluwe et le Solbosch. Le choix du Solbosch est conditionné par deux exigences : premièrement, Ixelles doit céder une partie de son territoire à la ville de Bruxelles, et deuxièmement, Bruxelles doit construire une avenue qui prolonge l’avenue Louise jusqu’à la chaussée de la Hulpe.
Les travaux préparatoires
Les routes
Afin de permettre l’accès à l’exposition, il est nécessaire de développer de nouvelles voies, avec l’avenue des Nations comme colonne vertébrale. Le processus de construction commence par la création de « l’avenue Louise prolongée » (avenue des Nations et avenue Émile de Mot). Par la suite, l’avenue des Tramways (aujourd’hui Lloyd George) relie la partie supérieure de l’avenue Louise à l’avenue des Nations, en longeant le bois. Pour compléter le réseau, le boulevard Militaire (Boulevard Général Jacques) prolonge l’avenue des Tramways à travers l’emplacement de l’avenue du Congo jusqu’à l’entrée du bois de la Cambre.
Le transport
Étant donné que de nombreux visiteurs utiliseront le tramway comme principal moyen de transport pour se rendre à l’exposition, il était évident depuis 1908 que la construction d’une gare sur place était nécessaire, située à droite de l’entrée principale. Sur les douze lignes desservant l’exposition, cinq d’entre elles entraient directement sur le site, offrant ainsi une accessibilité optimale.
L’aménagement du site
La construction d’une exposition nécessite la mise en place d’une série de services similaires à ceux d’une ville ordinaire tels que les routes, les tramways, les égouts, etc. De plus, l’aménagement du site se fait en intégrant les constructions au paysage environnant. Il convient de prendre en compte que la topographie du Solbosch a permis de réduire considérablement les travaux de terrassement. Cependant, d’importants travaux de terrassement étaient toujours nécessaires. Plus de six kilomètres de voies ont été aménagés sur le site pour faciliter l’entrée et l’évacuation des wagons transportant les matériaux nécessaires à la construction des pavillons.